Obsédé...

Dans la vraie vie, quand je parle de la façon dont je vois les femmes et la féminité, plusieurs choses reviennent souvent, par exemple les mots "envie" et "pouvoir". Envie dans le sens de la jalousie, j'envie aux femmes quelque chose.
Une nana m'a demandé si j'aurais envie d'être une femme, alors? Et la réponse est non, pas du tout, j'aime trop ma position d'homme et le regard extérieur qu'il me donne.
Et puis je ne pourrais pas être une femme, je n'ai pas leur force et leur solidité sur bien des plans. Et puis je vivrais sûrement trés mal la compétition et la rivalité féminine, le rapport a moi-même.

A force de parler d'envie et de pouvoir, je fini par mieux comprendre : j'envie aux femmes leur pouvoir. Tout bête : je suis un homme, je suis sensible au charme des femmes, c'est comme ca, c'est dans l'ordre des choses et je le ressens trés fortement. Ca me captive, me fascine, ça peut accaparer mon attention, guider mes choix... Je leur envie ce pouvoir.
Je ne l'aurais jamais, mais j'ai appris à le reconnaitre et j'ai essayé de le comprendre. J'observe les armes de la séduction, sociale, psychologique. Ces armes, elles s'en sont faites une spécialité... les petits garçons veulent être forts, puissants; les petites filles, elles, veulent être belles, aimées, aimantes. Les femmes se construisent des codes, des modes, s'habillent s'accessoirisent, se comportent, se maquillent.
Je pense que je vénère quasiment tous les symboles de la féminité!

Enfin, j'admire l'usage que les femmes font de leur(s) pouvoir(s). La plupart des ONG savent aujourd'hui que l'aide humanitaire sera mieux utilisée si elle est distribuée aux femmes. Elles savent aussi que l'évolution des pays du tiers monde passe par l'éducation des filles. Même dans les pays développés, les filles sont généralement plus studieuses et plus brillantes que leur congénères mâles.

On pourrait me répondre que dans la plupart des pays du monde, le pouvoir des femmes ne veut pas dire grand chose tellement la place de la femme est subalterne dans beaucoup de sociétés. On me demande mon avis? Mon avis est que ces sociétés ont été construites par le petit pouvoir des hommes, qui ont bâti ce que la peur des femmes leur dictait.

Excessif? Sûrement... mais une petite page de blog ce n'est pas assez pour entrer dans les détails. Ma vie n'y suffira pas non plus, d'ailleurs. On verra bien si le 21eme siècle sera féminin et illustrera tout ça...

Hier c'était le premier de l'an (ca ne vous aura pas échappé?!). Hier matin; et avant-hier soir, évidemment, tout le monde faisait la fête.
Dans ce genre de moments, j'imagine le pic de sexualité que représente ce genre de fête a l'échelle d'un pays entier.

Je me souviens d'une soirée de premier de l'an, quand j'étais lycéen, ou nous étions nombreux chez une amie pour le réveillon. A un moment de la soirée, un couple à demandé à cette amie si ils ne pouvaient pas s'isoler un peu. Après quelques messes basses, ils sont montés dans une petite chambre en soupente, et on ne les a plus vus pendant des heures jusqu'a ce qu'un des mecs de la bande réalise que "ça devait niquer la haut" et monte voir ça.
Arrivé la haut, ça ne niquait déjà plus. Mais ca avait passé un trés bon moment deux étages au dessus de nos têtes.

Dans la nuit d'hier, combien d'histoires de ce genre se sont jouées?
Combien de nanas ont vécu leur première fois? Combien de plus délurées ont pour la première fois essayé une nouvelle expérience? Combien de première sodomie, de première fellation, de première expérience avec une autre fille ou avec plusieurs garçons, poussée par le champagne et l'euphorie?
Combien de nanas, en boîte, en soirée, en tête à tête, ont trempé leur culotte, se sont faites prendre amoureusement, ou bien à la hussarde?
Quelle proportion de danseuses s'agitaient sans culotte, par rapport à la moyenne des soirées du reste de l'année?

La nouvelle année apporte plein de questions essentielles...

Il fait froid a Paris et elles déambulent jambes nues, faisant passer celles qui s'affichent en collant pour des frileuses.
Leurs jambes nues en plein hiver, c'est un peu comme un oasis se sensualité gourmande préservé du froid.

La sensualité des femmes en hiver est plus intime : j'adore lire les courbes des corps sous les vetements chauds mais ça invite plus à réver et à imaginer.

Pour l'imagination habituée à cette ambiance feutrée, la nudité d'une paire de jambes, c'est un coup de fouet...

Les jambes, "autoroute vers le sexe", je l'avais lu quelque part. C'est assez vrai... les jambes symbolisent beaucoup de choses, elles protègent, dévoilent. Elles se serrent, s'écartent. 
Je suis fétichiste des jambes?... pas seulement; en fait je suis sûrement fétichiste de tout à la fois, et de chaque aspect de la féminité individuellement... fétichiste du corps des femmes en général, de chaque partie en particulier, et des comportements en bonus.
Fétichiste des jambes nues en hiver, et des seins sous les pulls épais; des ventres nus en été et des culottes de maillot sur les plages naturistes. Des jambes ouvertes sur les photos de cul et des regards hautains au quotidien, des seins tendus pendant l'amour et du sexe serré de celles qui n'ont pas envie...
Je pourrais continuer encore longtemps...

Les jambes nues que j'ai croisées dans le froid parisien emmenaient des femmes en short ou en jupe courte. Le regard suit l'autoroute des jambes, remonte, rencontre le tissus, et l'imaginaire poursuit le chemin vers l'oasis de chaleur niché entre les cuisses derrière le short rose ou la jupe serrée.

Pendant ce temps, les jambes continuent leurs pas, un pied devant l'autre, l'autre pied devant l'un, accrochent d'autres regards, allument d'autres imaginations.

Et elles, elles passent juste.

Envie de dire pas mal de choses, mais pas le courage. Je parlerai bien de de cul, de seins, de cuisses et de petites chattes, de tas de choses comme ça (faites moi confiance!), mais... non

Quand ca veut pas, ca veut pas.

Par contre, trés envie de partager quelques images. Je parlais de brunes et de chatains, l'autre jour. Je ne voudrais pas que les rousses se sentent laissées pour compte, voici une demoiselle qui porte trés haut leur couleur.
C'est une vraie rousse, quelques images le prouvent. Et, outre des yeux et une bouche magnifiques, elle a une peau, mais une peau... des jolis seins clairs, des tétons pastels.
Je pense que ce serait le genre de nana qui me rendrait vaguement amoureux en un regard si je la croisais dans la rue. D'ailleurs c'est un effet que m'ont déjà fait beaucoup de rousses, justement. De blondes aussi, tiens, et de brunes, pendant qu'on y est. Mais les rousses me le font un peu comme cette demoiselle la.

Amoureux comment? J'en parlerai surement un autre jour quand j'aurais le courage...

Dans la libido des femmes, l'auto érotisme tient un rôle important. Je balance ça comme ça, comme une vérité indiscutable, mais ce n'est pas moi qui l'invente, je l'ai souvent lu ou entendu; je ne fais que colporter l'idée.

C'est important de se sentir belle, sexy, désirable (...bandante, baisable, selon l'humeur et le moment...). C'est sensuel de se faire belle, c'est stimulant de se faire sexy, de se voir séduisante...
Je parle pour elles, je pense que je ne dis pas trop de conneries...

Quand on imagine l'"auto érotisme" au masculin, on a tout de suite en tete une image assez clairement sexuelle. Chez les femmes, c'est a la fois plus large et plus égoiste : pas forcément sexuel (tous les sondages persistent a dire que nos charmantes compagnes se masturbent beaucoup moins que nous... après, il y a surement une bonne part de pudeur délicieusement féminine dans ces chiffres), mais plus centré sur soi en tant qu'objet de désir.

Il y a longtemps, sur un forum féminin, une internaute se demandait pourquoi l'homosexualité féminine était un fantasme si répandu chez les hommes, et pourquoi d'ailleurs l'homosexualité des femmes avait une image bien plus acceptable et nettement moins contre-nature que chez les hommes.

Pourquoi est-ce un fantasme masculin, ca je crois que c'est assez clair... deux nanas entre elles, c'est juste deux fois plus de corps de femmes. Basique et efficace. Une femme qui fait l'amour, c'est déjà excitant en soi, meme si elle le fait avec un (ou plusieurs!) homme(s) (la pornographie hétéro marche bien aussi), alors deux femmes qui font l'amour c'est sûrement deux fois plus excitant, surtout si il n'y a aucun homme dans les parages pour jouer la concurrence.
Devant le spectacle de deux nanas ensemble, y a sûrement aussi des tas de mecs qui s'imaginent comme le 3ème larron, celui qui va leur apprendre une bonne fois pour toute ce que c'est que la baise, la vraie.

Meme si ca ne m'excite pas vraiment d'être le troisième larron, il faut reconnaitre que voir la langue d'une femme se promener sur le corps d'une autre... cette autre tendre toute sa féminité vers la femme qui lui fait l'amour...
Deux fois plus de seins, de fesses et d'adorables sexes, caressés, embrassés, mangés avec l'animale sensualité de deux femmes excitées...

Si l'homosexualité féminine paraît plus "normale" c'est surement aussi a cause de (grâce a?) l'auto-érotisme. Les femmes passent leur temps a s'évaluer et se jauger les unes les autres, mesurer, comparer leur pouvoir de séduction... "Elle est belle" ("plus belle que moi?"), "elle est sexy" ("plus sexy que moi?")... "elle est désirable"...
Glisser de "je la trouve désirable" à "je la désire", ca peut se comprendre.
Surtout que les femmes nous habituent a une forme d'intimité plus ouverte entre elles : se faire belles entre amies, jeux et prêts de fringues, mots gentils et rassurants sur le charme et la beauté des unes et des autres...

Et pour compléter le tableau, les femmes ont une image de sensualité. Pour une nana, sensuelle, le désir sensuel pour une autre nana tout aussi sensuelle parait tout a fait compatible. Rien de vraiment déviant la dedans dans l'imaginaire collectif...
Pas comme chez les hommes : l'image de l'homme serait plutot dominatrice, l'homme prend, possède. Alors deux hommes entre eux...? Pour se battre, oui, mais sur le plan sexuel, c'est bien moins compatible : il en faudra un qui se soumette. C'est bien le problème d'image de l'homosexualité chez les hommes, en plus d'être un fantasme franchement moins répandu dans l'imaginaire de l'autre sexe!

1 à 0 pour l'image de l'homo érotisme chez les femmes.
Les lesbiennes qui rejettent les hommes, la tout de suite c'est vu comme plus déviant et bien moins accepté, mais le désir lesbien, finalement... c'est sulfureux, sexy, piquant.
Ca ressemble même, en ce moment, a un phénomène de mode. Mais ce n'est pas moi qui reprocherai aux filles de s'amuser...