obsede

Celles d'à côté m'inspirent souvent, c'est un peu elles qui m'ont poussé a ouvrir ce blog.
A vrai dire, elles sont des fantasmes un peu classiques, trés stéréotypés. Tailleurs, talons, femmes dans un milieu d'hommes en costards qui se prennent au sérieux, elles affichent une féminité "a la hauteur".

Alors ca se prend au sérieux, mais ca le fait suffisament bien pour garder un gout de fantasme.

En été, elles prolongent leur pause-déjeuner assises sur un muret, dans la rue, face à leur boîte. Entre copines de bureau, entre nanas. Entre stéréotypes en jupes courtes et talons, assises sur le muret, qui prennent soin de ne rien montrer sous leurs jupes quand leur position les fait remontent a mi-cuisse.

Ca se prend au sérieux et ca vit les regards. Ca s'amuse de voir qui les regarde sans le montrer. Ca vérifie sa jupe quand les regards glissent sur les décolettés, ca réajuste son col quand ils planent sur les cuisses a demi nues.

L'été commence à s'éloigner : aujourd'hui, moins de soleil pour jouer avec les jambes nues; ce sont donc des jeunes femmes en pantalons qui se regroupent entre copines de bureaux, plus debout qu'assises.
Si les jupes jouent avec les jambes, les pantalons, eux, jouent plutot avec les fesses.
Serrés, ils les enrobent, dessinent les courbes, sculptent les culs et revendiquent. Ils impliquent des choix stratégiques : gérer la marque de la culotte, choisir sa lingerie en conséquence...
Dans les pantalons plus larges, les fesses se lovent plus voluptueusement. L'étoffe les effleure, les colle juste ce qu'il faut, et te dit quand tu les regarde "moi, je les caresse".

Tout ca se prend trés au sérieux, cheveux tirés, maquillages propres. Arrogance la ou il faut, du maintien de la poitrine à la marque de la culotte, juste pour dire "moi je".

Ca affiche une féminité a la hauteur, et ca marche.

Ca s'imagine peut-etre en fantasmes; et ca habite surement ceux des autres d'à coté. J'espère, sinon ce serait dommage...