obsede

Il fait froid a Paris et elles déambulent jambes nues, faisant passer celles qui s'affichent en collant pour des frileuses.
Leurs jambes nues en plein hiver, c'est un peu comme un oasis se sensualité gourmande préservé du froid.

La sensualité des femmes en hiver est plus intime : j'adore lire les courbes des corps sous les vetements chauds mais ça invite plus à réver et à imaginer.

Pour l'imagination habituée à cette ambiance feutrée, la nudité d'une paire de jambes, c'est un coup de fouet...

Les jambes, "autoroute vers le sexe", je l'avais lu quelque part. C'est assez vrai... les jambes symbolisent beaucoup de choses, elles protègent, dévoilent. Elles se serrent, s'écartent. 
Je suis fétichiste des jambes?... pas seulement; en fait je suis sûrement fétichiste de tout à la fois, et de chaque aspect de la féminité individuellement... fétichiste du corps des femmes en général, de chaque partie en particulier, et des comportements en bonus.
Fétichiste des jambes nues en hiver, et des seins sous les pulls épais; des ventres nus en été et des culottes de maillot sur les plages naturistes. Des jambes ouvertes sur les photos de cul et des regards hautains au quotidien, des seins tendus pendant l'amour et du sexe serré de celles qui n'ont pas envie...
Je pourrais continuer encore longtemps...

Les jambes nues que j'ai croisées dans le froid parisien emmenaient des femmes en short ou en jupe courte. Le regard suit l'autoroute des jambes, remonte, rencontre le tissus, et l'imaginaire poursuit le chemin vers l'oasis de chaleur niché entre les cuisses derrière le short rose ou la jupe serrée.

Pendant ce temps, les jambes continuent leurs pas, un pied devant l'autre, l'autre pied devant l'un, accrochent d'autres regards, allument d'autres imaginations.

Et elles, elles passent juste.